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Menaces de mort contre les policiers

@CitoyensFrOff | Publié le mer 23 Jan - 23:21 | 1630 Vues

Menaces de mort contre les policiers, plaintes entre Gilets jaunes, le mouvement est de plus en plus divisé. La justice a été saisie.

Une plainte contre X a été déposée au commissariat du 14e arrondissement par une Gilet jaune membre d'un groupe : Gilets jaunes qui déclarent les manifs. Selon nos informations, une femme Gilet jaune accuse Maxime Nicolle, 31 ans, alias « Fly Rider », un des leaders emblématiques du mouvement, de l'avoir espionnée via l'application cryptée Telegram. Elle a pointé de nombreux différends qui les opposent, notamment sur la violence comme mode d'action du mouvement, ce que la plaignante réprouve. Elle précise qu'à la suite d'accrochages avec les figures médiatiques des Gilets jaunes, elle a reçu des menaces de mort et de violences à son encontre sur sa messagerie vocale. Elle a désigné un autre auteur, Jean-Claude Resnier, le porte-parole de l'Union nationale des voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le parquet de Paris a été avisé.

La justice s'est également saisie après l'activation de l'article 40 du Code de procédure pénale par le préfet de police du cas d'un employé de la RATP partisan des Gilets jaunes qui a exprimé sur Facebook son « aversion pour les forces de l'ordre » et son « goût prononcé pour l'insurrection ». Selon le signalement qui a atterri sur le bureau du procureur de Paris, ce Gilet jaune a rédigé un appel à la violence en ces termes : « Tout le monde descend (à la manif, NDLR), plus on est, plus on pourra faire la misère. » Ou encore : « On va vous tuer un par un, fils de chien » à l'encontre des forces de maintien de l'ordre. Insistant, il s'exprime également sur la page de La France en colère, administrée par Éric Drouet, l'autre leader des Gilets jaunes. Il mobilise ses lecteurs en les appelant à « s'énerver une bonne fois pour toutes » et critique les appels au calme.

L'affaire a été portée à la connaissance du parquet de Bobigny, juridiction compétente en raison de l'adresse du mis en cause, qui vit en Seine-saint-Denis. À l'issue de sa garde à vue, le machiniste de la RATP a reconnu les faits.

lepoint.fr

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